Les mobilités douces comprennent les modes de transport actifs qui nécessitent le recours à la force humaine. Vélos, trottinettes, rollers ou encore marche à pied sont de plus en plus prisés par les salariés. Néanmoins, l'utilisation de la voiture reste encore très ancrée dans les habitudes. Toutes les cartes sont entre les mains des entreprises pour sensibiliser à la mobilité douce. Quels sont les arguments qui peuvent les encourager à entreprendre plus d’actions ? Meilleure santé au travail ? Baisse de la sédentarité ? Kiplin nous apporte quelques éléments de réponse.
Si l’on en croit les interminables embouteillages, bien visibles aux abords des grandes villes, l'utilisation de la voiture reste largement plébiscitée parmi les usagers. Selon l’INSEE, 74 % des actifs déclarent se déplacer encore en voiture pour leurs trajets domicile-travail. Malgré tout, un changement d’habitudes commence à poindre le bout de son nez. L'enquête Mobilités des personnes conduite par le Ministère de la transition écologique montre qu’en dix ans, l'utilisation de la voiture a légèrement reculé. Une autre étude, cette-fois ci menée par l'Observatoire des mobilités émergentes, montre que les salariés commencent à laisser leur véhicule au garage au profit de la marche à pied ou du vélo.
Et pour la petite anecdote, les parisiens sont bons élèves puisque la marche à pied est devenue le premier mode de mobilité de la capitale ! 🗼
Afin de s’inscrire dans cette démarche écomobile, les entreprises ont un rôle fondamental à jouer pour réduire leur empreinte écologique et encourager leurs collaborateurs à modifier, sans injonctions, leurs habitudes. En outre, la loi Santé au Travail, entrée en vigueur le 31 mars dernier, a apporté un cadre légal à la Qualité de Vie au Travail. Et les mesures allant dans cette direction se généralisent dans les mois à venir. 🤞
Et parce qu’ouvrir la voie aux mobilités douces a un effet bien visible sur la santé et le bien-être des collaborateurs, les entreprises ont tout à gagner à l’encourager. Et quand on pense aux chiffres alarmants de l’inactivité physique et la sédentarité des collaborateurs, l’enjeu santé peut arriver sans problème en deuxième position après la santé de la planète !
Les chiffres de l’ANSES parlent d’eux même. 95% de la population est exposée à un risque de détérioration de leur santé par le manque d’activité physique et par un trop long laps de temps passé assis. Ce dernier phénomène ou plutôt, ce nouveau mal du siècle si l’on en croit les professionnels de la santé, s'appelle la sédentarité. Les personnes qui ont un emploi tertiaire avec une posture assise prolongée figurent parmi les plus touchées par les méfaits de la sédentarité.
Et dans la sphère professionnelle, ce sont les troubles musculo-squelettiques qui remportent la palme. Les TMS représentent 87% des maladies prises en charge par la Sécurité Sociale. Bien entendu, le taux d’absentéisme explose et c’est un véritable gouffre financier pour les entreprises.
Promouvoir la pratique d’une activité physique en entreprise présente de très nombreux bénéfices : sur le plan financier et plus important encore, sur la santé des collaborateurs.
Venir tous les jours (ou presque) au travail à pied ou en vélo permet déjà d’introduire une petite routine et une régularité. Et si l’on prend cette habitude au travail, il en sera souvent de même dans notre vie personnelle. Or, la régularité est sans doute l’arme la plus puissante contre l’inactivité physique avant toute notion d’intensité. Marcher de 150 à 300 minutes par semaine, soit 20 à 45 minutes par jour, suffit déjà à répondre aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Et les bienfaits sur la santé mentale des collaborateurs sont énormes puisque la pratique d’une activité physique réduit les états anxieux, le stress et autres risques psychosociaux. Il favorise la concentration, les pensées positives et donc… la productivité !
Au sein même des locaux, des politiques RSE et par extension, QVT et QVCT, peuvent mettre en place des pratiques comme le boycott des ascenseurs ou des réunions en marchant. Mais pour que cela fonctionne dans le temps, ne faudrait-il pas envisager le recours à certains incitatifs plus puissants ?
Comment insuffler une véritable motivation, sans faire retomber le soufflé ? Pour cela, la gamification s’avère être un excellent incitatif. Pour faire simple, il s’agit d'utiliser les universelles techniques de motivation du jeu pour les transposer à des sujets “sérieux”, la santé par exemple. Depuis toujours, le jeu n’est pas seulement un moyen de se divertir. En effet, quoi de plus grisant que de collecter des points, rafler des récompenses et challenger les collègues ? Et si on transpose ces techniques, vieilles comme le monde, aux campagnes de sensibilisation à la mobilité douce, les résultats sont sans appel. Les collaborateurs se prennent littéralement au jeu, ils ont vraiment envie de marcher et changent d’eux même, progressivement leurs habitudes, sans se sentir obligé de la faire. Vous voyez la nuance ?
Chez Kiplin, nous avons fait de la gamification un outil pour lutter contre la sédentarité et pour (ré) introduire l’activité physique dans le quotidien des salariés. Nous éditons des jeux de santé pour rendre l’activité physique accessible à tous et amusante. Le principe est simple, marcher fait gagner des points, débloque des indices, éteint des feux… Et cela génère en prime un véritable esprit d’équipe et de cohésion entre les collaborateurs.